UKNW SOUNDS : Kakkmaddafakka (Norvège)
Pendant que certains rappeurs US se mettent à la musique pour éviter de tomber dans le monde des gangs, en Norvège le problème est différent. Il faut juste trouver quelque chose pour ne pas se faire royalement chier ! Vous l’avez donc compris, après la chaleur australienne de Yahtzel dans notre dernier article, nous filons cette fois en Scandinavie et plus précisément à Bergen, véritable berceau de la pop norvégienne.
C’est en 2004 que l’histoire de KAKKMADDAFAKKA commence… Formé à l’occasion d’un concert dans un centre de jeunesse local, le groupe, comme dirait tout bon gourmet, envoya du pâté et se fit remarquer par la scène locale.
Cela leur permis d’enchainer quelques dates dans leur région. Mais c’est en 2006 que leur projet se concrétise réellement avec la sortie d’un premier maxi Already your favourite EP. Avec leurs têtes de gentils garçons, ce groupe qui peut varier de 5 à 12 membres sur scène, cache bien son jeu. Pour les amateurs de vulgarités, cette info va vous plaire. KAKKMADDAFAKKA est simplement une variante de Cock Mother Fucker.
En 2007, sort enfin leur album Down to earth qui partagea le pays. Bien que décrié par les journalistes, il accrocha tout de même la 20ème place au classement de ventes d’albums en Norvège.
Mais attardons nous sur leur second album, sorti en février 2011, Hest, qui aurait mérité plus de présence dans notre chère société musicale française. Voici le premier single hyper efficace qui réveillerait même les plus paresseux d’entre nous.
L’atmosphère de l’album est assez déroutante et difficile à cerner. Avec une vraie base pop, utilisant quelques fois une approche électro mais aussi rock et n’hésitant pas à piocher dans l’univers reggae, c’est simple, ça ne révolutionne rien mais mon dieu que c’est efficace.
Alors certes, dire que cet album est parfait pourrait être considéré comme une flatterie déplacée, tout cela reste « facile », sans grande profondeur et trop court, 30min pour un album c’est peu.
Mais il possède un atout majeur surtout dans cette période remplie d’amour, St Valentin oblige. Pour tous les mecs en galère, KAKKMADDAFAKKA nous explique 4 points importants : – Ne pas être trop fougueux avec Restless – Ne jamais toucher sans permission dans Touching –Toujours faire le premier pas, Make the first move – Et pour finir, un léger coté gangster ne fait jamais de mal…
Même tarif que d’habitude, pour parler musique ou si vous voulez qu’on aborde un artiste particulier dans cette rubrique ça se passe sur Twitter @NicolasRstfr.