Open Market, la chaleur montalbanaise !
Partez en virée dans le Sud de la France, direction Montauban ! Avec son accent chantant et ensoleillé, Daniel nous fait voyager. Amoureux de sa région, Daniel est passionné de mode et féru de la contre-culture 70’s. Après des années à Paris, il a voulu partager son expérience avec les Montalbanais et a ouvert quatre boutiques proposant des objets mode, déco et lifestyle.
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Salut Daniel ! Chez vous on est bien loin de l’univers de la finance…Alors, pourquoi avoir choisi comme nom pour votre enseigne « Open Market » ?
Tu as du cherché la définition latérale du terme Open Market, en fait c’est loin d’être en rapport avec le monde de la finance. Le nom Open Market, c’est un clin d’œil à une boutique parisienne des années 70, qui était axée sur la contre-culture et le mouvement garage. C’est aussi une référence à la presse alternative et les mouvements ouverts de cette génération dont je suis issue.
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Avant l’ouverture de la boutique, tu travaillais déjà dans le domaine de la mode ? Raconte-nous un peu ton histoire et ton parcours !
J’ai toujours travaillé dans le domaine de la mode. J’ai tout d’abord travaillé à Commandeur à Montauban, dont je suis originaire. Ensuite, j’ai rejoints la capitale. J’ai travaillé longtemps chez Agnès. B en tant que responsable de boutique. Grand admirateur de cette femme, elle est pour moi la maman de toute cette nouvelle culture qui a germé dans les années 70. Elle a découvert Basquiat et instauré le mélange des genres, de la mode, de l’art, de la musique ou encore du graphisme. Ensuite, j’ai été acheteur pour Bensimon et acheteur en province pour les 60 magasins de Blue Box. Depuis 15 ans, j’ai monté quatre boutiques différentes à Montauban : La Manufacture, Open Market, La boutique Chic et Général Store.
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Tu proposes beaucoup de produits différents allant des bouquins d’art à l’opinel en passant par des charentaises bien chaudes… Comment procèdes-tu exactement pour faire ta sélection ?
Tu aurais dû venir quatre jours avec moi car je viens de faire tous les salons, les boutique pour trouver de l’inspiration pour la déco du shop et rentrer de nouveaux produits… Je fonctionne de la manière dont fonctionnait les gens auparavant, c’est-à-dire que je fais ce qui me plait à moi, j’évite de suivre les tendances. Je fais ma sélection en fonction de mes envies et surtout de mes propres goûts.
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Qu’est-ce qui t’a séduit dans l’univers OLOW ?
Tout d’abord, votre agent commercial car on a la même vision de la vie et nous sommes de la même génération. Mais surtout, j’ai senti que la marque était intéressante car vraiment dynamique. On sent derrière le vêtement des jeunes qui ont des idées, qui sont entreprenants.
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Si tu devais citer notre meilleur produit, toute collection confondue tu dirais ?
Je dirais le pull marinière Drukkin mais si je devais être plus large, ce sont vraiment les tee-shirt graphique qui à chaque saison font une réelle différence.
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Comment procèdes-tu pour la décoration de la boutique ?
Dans la continuité de ce que je viens de te dire. J’aime chiner des objets à droite, à gauche suivant mes coups de cœur. Tout à l’heure, j’ai reçu un catalogue autour du jazz par exemple, je me suis dit qu’on allait axer le prochain thème déco sur le jazz.
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Montauban est une ville pleine de charme ; quel est le meilleur moment et le meilleur endroit pour y faire la fête ?
Définitivement, Lulu La Nantaise tous les vendredis soirs avec concert et dj set. Lulu c’est un bar brasserie au cœur de Montauban que j’ai monté en association avec un pote de l’époque.
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