WE ARE OLOW
L’aventure artistique au cœur d’un projet humain et conscient
C'est l'histoire d'une aventure...
OLOW a été créé en 2006 à Montreuil (banlieue parisienne), par Valentin Porcher et Mathieu Sorosina, deux amis de longue date. À la veille de leur vingt-cinquième année, avec l’insouciance de leur jeunesse, ils décident de concrétiser ensemble un projet créatif et éthique, utilisant le vêtement comme médium.
2003
On en est aux prémices de la marque
D’un côté, il y a Mathieu qui poursuit ses études, et de l’autre, moi, Valentin, qui cumule les petits boulots. Après nos années de formation en communication, à travailler ensemble sur des projets créatifs, nous décidons de sauter à pieds joints dans le grand bain et de mettre en forme ce projet un peu hybride. Le pitch de départ est assez clair : à travers une marque de vêtements, nous souhaitons transmettre notre attachement profond à l’art et nos valeurs morales et éthiques.
2006
C'est un peu le top départ officiel de l'aventure OLOW
Pour resituer un peu le contexte, on en est vraiment au début du e-commerce, avec quelques sites en France qui ont pignon sur rue. On décide alors d’investir nos faibles économies (2000 € chacun) pour créer une boutique en ligne où on vendra des t-shirts réalisés en collaboration avec des artistes. En parallèle, on décide de participer à un concours de création d’entreprise, où on gagnera le premier prix. La somme remportée nous permettra la production de 1200 t-shirts, sérigraphiés dans un atelier un peu punk du côté des Lilas et stockés chez mes parents. Finalement, c’est à peu de chose près ce qu’il nous restera sur les bras 2 ans plus tard, mais qu’à cela ne tienne, OLOW est lancé.
2008
À partir de 2008, notre gamme se diversifie, avec la création de vestes, de sweats, de chemises… majoritairement fabriqués en coton bio, ce qui est assez ambitieux pour l’époque, puisqu’on en est vraiment aux balbutiements de la production responsable. À l’époque, on aime à dire que les potes jouent les banquiers puisqu’à défaut de soutien financier institutionnel, c’est eux qui nous prêtent de l’argent et nous permettent de continuer à faire vivre le projet et à lancer les productions. On s’installe d’ailleurs dans la cave en terre battue d’un ami, avec une rallonge électrique courant le long de sa fenêtre pour nous ravitailler. Ce n’est pas Byzance, mais on ne lâche rien. Ça va même être le tournant de l’aventure OLOW (« Hollow », en anglais ça veut dire « cavité »).
2010
On décide alors de partir sur les routes à la rencontre de nos futurs magasins revendeurs
La dernière tournée commerciale reste de loin la plus mémorable : 8000 km parcourus à travers la France à squatter les canapés des copains et planter notre tente dans des campings. Après 5 semaines au grand air complètement abracadabrantesques, à échanger et faire découvrir la marque, nous venons de la placer dans une quarantaine de magasins. Dans chacun d’eux, nous avons laissé 40 œuvres à l’effigie d’OLOW, réalisées sur des planches de skate, à utiliser comme publicité. C’est à cette époque qu’on place la marque au Citadium, ce qui va être un tournant majeur dans notre développement commercial.
2011
Exit la capitale, bonjour Nantes !
Pendant 5 ans nous installons nos valises dans la ville de Jules Vernes. Nous profitons de l’effervescence artistique déjà présente pour rassembler, autour d’événements culturels que nous organisons, la communauté créative locale. À l’instar de notre exposition itinérante « Planchettes », on mélange les genres et les personnes, d’artistes reconnus sur la scène mondiale, à l’étudiant fraîchement sorti d’école d’art, nos mots d’ordre : anti-élitisme et mixité.
2016
Retour à Paris avec l’ouverture de la première boutique OLOW, rue de Montmorency, à quelques pas du Centre Pompidou
Entourée de galeries d’art et de petits cafés, on a décidé d’en faire un lieu modulable, qui accueille à la fois notre boutique, nos bureaux, un showroom et un studio photo. On en profite pour le faire vivre avec des expositions et concerts. Deux ans plus tard, c’est au tour de la boutique rue de Marseille de voir le jour. À travers ces deux espaces, nous avons voulu signer notre passion pour l’art en demandant à des artistes de notre entourage de laisser leurs empreintes sur nos murs. Pour la première, ce sera Jean Jullien, et Quentin Monge pour la seconde.
2019
Entre 2016 et 2019, la marque s’est développée commercialement en France (Le Bon Marché à Paris, Les intrépides à Lille et Dijon, le Patron à Rennes), mais aussi à travers le monde (Freaky House à Taipei, Trueffelschwein à Berlin, Pépé Cassius à Lausanne), soit à peu près 200 enseignes. Parallèlement à ça on est aussi très fiers d’avoir agrandi la famille OLOW dans ce laps de temps et de pouvoir transmettre à nos employés cette passion pour la culture artistique et ce désir d’indépendance. Depuis 2019, une partie de l’équipe est retournée sur Nantes. D’un côté pour la dimension artistique et culturelle, parce qu’on est très attaché à l’ouest de France, mais aussi parce que c’est une ville qui, par son avant-gardisme en termes de projets liés à l’économie sociale et solidaire et sa dimension humaine, correspond à l’identité de la marque.
... et d'une équipe
Aujourd’hui, loin de la cave parisienne des débuts, OLOW a désormais une jolie boutique à Paris et a réparti son équipe entre la capitale et Nantes.
Valentin Porcher
Enfant, dans le salon du la tour HLM de la cité des Tilleuls au blanc-Mesnil, Valentin dessinait sur d’innombrables feuilles scotchées entre elles, de gigantesques fresques au crayon de papier composées de milliers de personnages…Pendant ce temps là, sur le balcon, la poule et le coq amenés par son original de père chantaient, ça emmerdait bien les voisins. Quelques années après, dans le pavillon de banlieue, il se voyait être plus tard « Dessinateur de police de caractère ». Les vacances et les week ends, il se retrouvait dans le Van Toyota de ses parents, à parcourir la France…en rêvant d’espaces lointains et de nature infinie. Après son bac, il se fait recaler des écoles d’art, échoue à la fac, puis rencontre Mathieu en études de communication à Montreuil. Le déclic, le duo parfait. Olow dans un sens était né.
Avec le temps Valentin perfectionna son écriture. Son œil artistique se développa. Sa quête d’aventure s’amplifia. Après avoir visité une vingtaine de pays en sac à dos, il partit en tour du monde en 2017. Onze mois, à barouder, à s’enrichir des autres, de la nature, de la vie.
Aujourd’hui Valentin est sur Nantes avec une partie de l’équipe OLOW. Il s’occupe de la direction artistique, ainsi que de toute la communication.
Mathieu Sorosina
Mathieu c’est l’enfonceur de porte, le mec a la gouaille et au franc parler légendaire. Il n’a plus les cheveux longs comme à l’époque mais l’âme de Metallica résonne encore dans ses tympans.
Enfant de la cité de la Maladrerie à Aubervilliers, il a beaucoup fréquenté les ateliers d’artistes. Ses parents, proches de photographes comme Pierre Terrasson, l’ont initié très tôt à la liberté créative et esthétique. Curieux de nature, et grand fan de Basquiat, Blek le rat ou Shepard Feirey, Mathieu est un inconditionnel de l’art, sous toutes ses formes.
Quand il n’est pas en virée noctambule, une pinte à la main dans les bars de Paris ou à une expo, Mathieu est au bureau dans le QG de la rue de Montmorency. C’est un peu le gestionnaire de la boite, le chef d’orchestre qui connait tous les dossiers de A à Z. En véritable couteau suisse il gère également toute la fabrication au Portugal pour que les vêtements soient toujours au top, trouve nos collaborations, fait le suivi des collections et s’occupe de la DA avec Valentin. Un travail passionnant, à mille à l’heure, pour une pile électrique comme lui.
Juliette Manceau
Aussi nantaise que les petits LU, Juliette c’est notre graphiste tout-terrain. Elle travaille sur la DA pour mettre en beauté les idées de l’équipe, et bien plus encore. Que ce soit sur la création des collections ou sur la communication visuelle, on se fie à sa créativité les yeux fermés.
Quand elle ne travaille pas, elle organise un atelier de dessins de modèles vivant mensuelle « Les tétons qui pointent » à Nantes. Acrobate dans son travail, elle l’est aussi en dehors, mais sur un trapèze.
Alexandre Picard
Quelques années déjà qu’Alexandre a quitté son Sud-Ouest, pour s’engager dans le projet OLOW avec nous à Paris. Aujourd’hui, c’est notre principal bras droit, un capitaine de bateau hors pair. Il s’occupe du développement commercial de la marque dans le monde entier, et grâce à son côté nature, sa franchise, son esprit d’aventure et de challenge, ça nous réussit plutôt bien.
Sur son temps libre, le bonhomme retourne chez lui surfer à gogo et pêcher. Et quand il le peut, il prend aussi son sac à dos histoire de découvrir quelques villages paumées d’Afrique noire ou d’ Asie…
Charline Ithurriague
50% Bretonne, 50% Basque, Charline a grandi dans un bled paumé du centre Bretagne. Après avoir occupé des postes différents dans la culture et le commerce, elle a intégré OLOW et joue les couteaux Suisses entre la communication et la gestion de projets « parce que c’est vachement plus sympa »
L'AVENTURE HUMAINE
On aime à dire que l’histoire d’OLOW, c’est beaucoup de rencontres,
au-delà de l’équipe très rapprochée, notre marque ne serait rien sans ceux qui font partie de la grande équipe et qui nous aident dans tous les projets que nous entreprenons.
Révolutionner l’industrie du textile aujourd’hui, c’est compliqué. Mais notre choix premier est de travailler dans le bon sens.
Quand on gère un projet aux sentiments comme on le fait avec OLOW,
on y jette forcément beaucoup de nous-mêmes.
Concevoir des vêtements qu’on aimerait porter tous les jours est une évidence, comme n’importe quelle marque (enfin je pense). Mais pour arriver à ça, nous avons de notre côté un besoin viscéral de nous amuser, en laissant notre esprit créatif libre de vagabonder là où bon lui semble, dans les endroits les plus farfelus parfois. Il se nourrit des rencontres que l’on fait dans la sphère artistique, mais parfois aussi au-delà, tant que ça reste fidèle à nos valeurs