SUPA MITCH : modèle pour la collection SS15 Feito Em
Pourquoi est-ce qu’on t’appelle Supa Mitch ? D’où te viens ce surnom de super héro ?
Alors Mitch parce que je m’appelle Michel du coup tout le monde m’appelle Mitch. Et Supa ça vient de Dragon Ball Z et plus précisément du personnage Super Saiyan, Supa Saiyajin en japonais. J’aimais bien Supa, et je trouvais que Supa Mitch ça collait bien. Je reconnais que j’aimais bien Dragon Ball Z, mon personnage préféré c’était Vegeta.
Tu es originaire des Landes, comment as-tu échoué à La Baule ?
La marée (Rires). Non, le boulot. Je bossais pour Airbus. Je m’occupais de toute la maintenance électrique du site. Je faisais les navettes entre Toulouse et Saint-Nazaire, et puis j’en ai eu marre. J’ai donc décidé de m’installer à La Baule. Malheureusement je suis en arrêt depuis Août. Dernièrement je me suis fait les croisés du genou parce que je me suis pris une vache dans le Sud-Ouest pendant les Férias. Je me suis réveillé 5 heures après à l’hôpital. La gueule en sang et les croisés du genou pétés. Je me souviens de rien de la journée.
Quelles sont tes activités, tes passions en dehors du boulot ?
Là, en ce moment c’est kiné et aller voir les potes un peu partout. Sinon je faisais pas mal de skate mais là c’est plutôt compromis.
Ceux qui ont vu ta collection de Vans trouve ça limite surréaliste, tu en as combien en tout ?
Alors des Vans je dois en avoir une soixantaine de paires, que des collabs ou des trucs introuvables… Et au total je dois avoir 150 paires.
D’où te viens cette addiction ?
Je ne sais pas. Avant j’avais beaucoup de Nike un peu d’Adidas. Je détestais les Vans. Et puis le jour ou j’ai mis ma première paire de Vans j’ai dit « Ça y est ! C’est parti ! ». J’aime beaucoup les collabs qu’ils font. J’aime bien chiner et avoir des pièces limitées et originales.
Tu es tout le temps à droite à gauche en voyages, quel est le pays qui t’a le plus marqué ?
Le Japon. Pour la culture et les gens que j’ai pu y rencontrer. C’est complétement décalé. J’y suis allé 2 fois. Une première fois en 2008 où je suis resté 2 mois. Et en 2013 où je suis resté quasiment 1 mois. D’ailleurs la dernière fois que je suis parti, on est allé dans les îles du sud, dans les montagnes en mode camping. En pleine pampa. On a voulu faire un onsen, c’est un bain thermal japonais. On s’est tapé 2 heures de marche en pleine montagne pour finalement trouver un onsen qui était hyper cool. Mais lorsqu’on est arrivé là-bas on a commencé à se déshabiller, et la meuf nous a vu avec nos tatouages et elle a fait « Niet, c’est mort Yakuza ». Du coup on s’est retapé 2 heures de marche en sens inverse, sous la pluie. On était un peu dégouté.
Tu parlais de décalage précédemment, quel est celui qui t’as le plus surpris ?
Les immeubles sont super high-tech ! Ce qui est amusant c’est qu’entre deux immeubles tu peux trouver un petit temple ou une maison traditionnelle. C’est une culture qui est mixée entre l’ancestrale et ce qui ce fait aujourd’hui. Je me verrais bien habiter là-bas mais je ne parle pas encore japonais.
Et au niveau culinaire ?
J’adore le poisson et les sushis ça tabasse dur ! Ils n’ont quasiment pas de viande. Le seul bœuf qu’ils ont c’est le bœuf de Kobé mais à 150 euros le steak… On a fait : « Non niet ! »
Y a t-il un groupe de zik japonais que tu aimerais nous faire découvrir ?
À part les Teriyaki Boys franchement je vois rien d’autre. Là-bas ils écoutent beaucoup de Drum’n’Bass et de Reggae, c’est une grosse plaque tournante de ce style de zik. Pas mal de Jamaïcains vont là-bas pour choper des sons. Pour la petite anecdote, on était allé au Tokyo Dôme, c’est leur stade de baseball. Il y avait un concert et on ne savait pas trop ce que c’était… D’un coup on a vu arriver 20 000 personnes sur nous, uniquement des nanas. C’était pour un groupe de boys band japonais !
Tu as pas mal de tatouages, raconte nous une petite histoire sur l’un d’entre eux…
Alors le plus marrant c’est le dernier que j’ai fais. Il est sur mon genou. C’est un oignon qui représente une chatte. Pourquoi ? Parce que dans le Sud-Ouest et un peu partout l’oignon on appelle ça une chatte. D’ailleurs c’est Tanguy de chez Bastartz Tattoo qui me l’a fait.
Tu as posé pour la collection SS15 « FEITO EM », peux-tu nous résumer comment ça c’est passé ?
J’ai bien aimé le délire. Je connaissais la marque, et on s’entend bien avec les gens donc feu. C’était une bonne expérience, c’était vraiment cool. La collection est très belle…
Quelles sont tes 3 pièces préférées de la collection ?
Le sweat Healy bleu chiné, le t-shirt à fleurs issu de la collab avec Faunesque, et tous les shorts !
Merci à Supa Mitch pour ses réponses. N’hésitez pas à faire un tour sur son compte Instagram
Crédit Photo : Supa Mitch
– P.L –