Flair, le petit frère de Bonnie & Clyde
Situé quelques mètres plus haut que son aîné, Bonnie & Clyde, dans la Grande Rue à Besançon, Flair est le shop masculin éclectique de la capitale comtoise. Dans cette deuxième boutique, Christophe Denniel a souhaité donner une place plus importante à la découverte de nouveaux produits. Londres, Paris, Berlin, Flair sillonne l’Europe à la recherche de marques novatrices tantôt casual, street et chic.
Salut Christophe, Bonnie & Clyde est ton premier magasin, Flair à ouvert récemment peux-tu nous raconter ta petite histoire ?
J’ai commencé comme commercial dans la pub. J’ai enchainé plusieurs jobs de commercial dans différents secteurs. Par la suite on m’a confié la gérance d’une boutique jusqu’au jour ou a germé l’idée d’ouvrir la mienne dans la celle de ma compagne : Bonnie & Clyde. Pour mieux comprendre il faut savoir que nous sommes en réalité deux boutiques sur le même pas de porte avec deux entrées différentes. Une fois à l’intérieur les deux espaces sont communicants. Je fais de l’homme et de la femme en prêt à porter et aussi des chaussures. Ma compagne elle fait des bijoux, de la déco, et des accessoires. Tout ça créer un bel univers. Du côté Bonnie & Clyde la surface venait à manquer. On ne pouvait plus développer toute l’offre qui nous tenait à cœur dans le vestiaire masculin. C’est pourquoi nous avons décidé d’ouvrir un deuxième point de vente : Flair. Le magasin a ouvert il y a à peine six mois.
Commercial à la base tu n’es pas tombé la dedans totalement par hasard ?
Oui on retrouve ce côté vente et je dois dire que j’ai toujours été attiré par les vêtements. Sans forcément être né dedans. Mes parents n’étaient ni commerçant et ne travaillaient pas dans la mode. Simplement à un moment donné je me suis fait la réflexion qu’il y avait des produits dans d’autres villes qu’on ne trouvait pas à Besançon. C’est comme ça que j’ai mis le pied dedans.
Il était important pour toi de pouvoir proposer à Besançon une alternative au « shopping de masse » via un concept store plus cosy, plus convivial ?
Je pense que nous sommes confrontés aujourd’hui à la fois à l’obligation mais aussi à l’envie de développer des magasins plus interactifs ou l’on peut trouver plus de produits. Ici on retrouve à la fois des bougies, de la déco, des produits de beauté, des montres, des lunettes de soleil… On développe beaucoup les accessoires. Et biensûr, la partie chaussure et vêtement. Cette obligation tient dans le fait que nous sommes obligés de développer notre offre pour pouvoir attirer les clients en magasin et faire face aux gros. Encore plus aujourd’hui avec internet qui est un concurrent de taille…
Envisagez-vous de développer une plateforme de e-commerce ?
C’est en route, d’ici deux mois cela devrait être prêt. Aujourd’hui on fait encore tout à l’ancienne. Par exemple on note les ventes de chaque jour sur un cahier, on fait les cartes de fidélité à la main ! On va enfin passer à l’informatique en 2015 ! Pour en revenir à cette plateforme, on réunira sous le même toit les produits Bonnie & Clyde et ceux de Flair. On gardera cependant le nom Bonnie & Clyde pour le site.
Qu’est-ce qui t’as donné envie de distribuer OLOW chez Flair ?
Le produit, c’est à dire la façon dont OLOW travaille à la fois ses t -shirts, ses chemises. J’aime aussi l’état d’esprit de OLOW qui se ressent dans la communication, dans les thématiques de chaque collection. J’ai découvert OLOW chez un concurrent qui a fermé aujourd’hui, et je dois avouer que je lorgnais sur la marque depuis super longtemps. Toujours de beaux imprimés, une fabrication éthique et des idées géniales – je fais notamment référence à l’expo planchettes – , tous ces facteurs m’ont fait choisir OLOW.
Qu’est-ce que tu attends des petites marques en général ?
La qualité de produits, inévitablement. De la stabilité et une certaine adaptabilité, pour faire face aux gros faiseurs et rester dans la mouvance, ce qui est toujours le plus difficile… Mais, tout en restant fidèle à l’état d’esprit et aux gênes de la marque.
Comment on remplie la penderie à Flair ?
Au départ c’est une question de goût personnel. On peut éviter ça. Maintenant que je connais un peu mieux la clientèle sur Besançon je fais en fonction de leurs attentes. Parfois il y a des choses sur lesquelles on aurait envie d’aller mais on évite parce qu’on est dans telle région et le risque sur telle ou telle pièce est trop grand.
Comment tu définirais la clientèle à Besançon ?
En retard (rires). Non je suis méchant. Notre but c’est de la stimuler. C’est d’ailleurs pour ça qu’on s’est implanté sur un emplacement numéro 1 et surtout dans une zone ou on ne nous attend pas forcément. Quand tu vois l’entourage c’est pas un endroit où la clientèle OLOW par exemple est là. On essaye d’y ramener autre chose. On met du hip-hop dans la boutique. On veut vraiment montrer au gens qu’il y a de réelles alternatives aux marques dites classiques avec une qualité souvent supérieure et un produit hors du commun.
En parlant de hip hop on écoute quoi en ce moment à Flair ?
En ce moment j’écoute un album de Souleance. Sinon on écoute plein de chose à la fois du Reejie Snow, du Taku, du Flying Lotus. Aussi rien à voir, j’ai dernièrement fait le concert de Arthur H. J’aime beaucoup le personnage, son univers, il est entier, il est vrai. Il n y a pas d’artifices. En tout cas dans les valeurs il y a des points communs avec OLOW…
Merci à Christophe. Retrouvez Flair au 78 Grande Rue à Besançon.
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– P.L –