Alejandro Gómez, l’illustrateur hédoniste
« Surfer, dessiner, manger, dormir, encore et encore… » Voilà les projets d’Alejandro Gómez pour les prochains mois ! Originaire d’Andalousie, c’est aux Canaries qu’a grandi Alejandro, bercé par les vagues et la chaleur du soleil. Blasé par les grandes entreprises, il a décidé d’encourager les petits labels créatifs en montant son propre studio d’illustration où il crée ses designs à la main…
Salut Alejandro ! Peux-tu te présenter et nous en dire plus sur ton parcours ?
Quelque chose qui en dit long sur moi est ma connexion avec l’océan, j’ai toujours vécu entouré par la mer. J’ai commencé, comme beaucoup, en travaillant dans des agences de pub, pour des marques comme Volkswagen, Audi, dans l’industrie automobile en général, et pour des marques de bière et de cocktails. Mais je n’étais pas fais pour travailler pour des multinationales, dans un bureau, alors j’ai décidé de me frayer mon propre chemin. Je sais que ça sonne cliché, mais ça marche ! En choisissant tes horaires et en sélectionnant les projets qui t’intéressent, ton style devient beaucoup plus authentique.
Où as-tu grandi ?
J’ai grandi dans le Hawaii Européen : les Iles Canaries. Je parie que beaucoup de gens ne connaissent pas mon spot secret ! Je suis espagnol d’Andalousie, mes parents viennent de Cadiz et Huelva, mais j’ai grandi dans les îles, entouré par un exotisme Africain, le soleil, la plage, beaucoup de vagues, tout en appréciant l’art de ne rien faire. Cet endroit est très connu car les gens travaillent pour vivre, et ne vivent pas pour travailler ; c’est l’une des clés du bonheur. Il y a un climat incroyable toute l’année sur les iles, un climat régulier, jamais froid et pas trop chaud. C’est un incubateur créatif parfait ; j’invite des gens à venir passer quelques jours chez moi pour surfer et trouver un peu d’inspiration.
Comment as-tu découvert le monde de l’illustration ?
Dans les livres d’anatomie, les vieilles illustrations qu’ils contiennent m’ont toujours fascinées. Ma mère étudiait la médecine, et ma maison était toujours remplie de manuels illustrés, avec des dissections, surtout du corps humain. Alors j’ai décidé de faire une école d’art, je faisais de la sculpture, du dessin, de la photographie et bien sûr du design, mais je dois avouer que je déteste les vecteurs !
Tu as un style très old school. Comment as-tu trouvé ta patte ?
Manifestement avec le tatouage, mon corps en est recouvert. Je suis tombé amoureux de ce style dès le départ, il ne vieillit jamais. C’est le style de référence, il a de la force, de l’énergie, il est intemporel et a un toucher plus mature. Il y a un hommage évident à Sailor Jerry, mais surtout Bert Grimm ; pour moi ce sont les deux meilleurs illustrateurs que ce monde ait connu !
As-tu déjà songé à te lancer dans le tatouage ?
Bien évidemment, le problème c’est le temps. Je dois trouver du temps, mais je vais bientôt m’y mettre. Je ne peux pas attendre plus longtemps ! 35% de mes designs sont dans la peau, donc je sens que j’en suis très proche.
Tu as crée le projet « In The Ointment ». Peux-tu nous en dire plus ?
« In The Ointment » a été crée pour les gens et labels créatifs. J’étais fatigué des grandes entreprises, alors j’ai décidé de crée un studio d’illustration dédié aux photographes, designers, marques de vêtements et à tout projet dans ce monde qui cherche à aller de l’avant. Tu dois t’entourer de créativité afin de ne pas rester obsolète. Tout est bien sûr fait main avec amour et patience, sans précipitation.
Peux-tu nous décrire ton travail ?
Je fais des designs en sérigraphie pour des labels de vêtements, surtout aux États-Unis et quelques uns en Europe, j’adore ! Je crée aussi des images pour le monde corporate, je suis très focalisé sur des photographes de mode américains et australiens, ces mecs cartonnent ! J’adore la photographie. Et quasiment tout mon temps est dévoué à un projet que j’ai crée avec un bon ami, www.tsunamiandavalanche.com, où figurent de l’illustration, de la photo, et des vêtements. On fait des choses bizarres avec une direction artistique très particulière, mais je pense que c’est très cool.
Pourquoi avoir choisi de travailler avec nous pour la collection d’hiver ?
Alors j’ai découvert OLOW sur The Cool Hunter, j’avais même posté l’article sur ma page Facebook, et au final, quelques années ont passé, et nous voici ! Je suis très content et fier de cette collaboration, car je pense qu’OLOW a bon goût et en plus marche très bien. Ça va aider dans le développement de ma marque ! (rires)
Dans quelle ville vis-tu actuellement ? Peux-tu nous filer quelques bonnes adresses où tu aimes trainer ?
Je suis retourné aux Ils Canaries, je le recommande à 100%. Beaucoup d’amis viennent de loin me rendre visite afin de déconnecter et pratiquer l’art de ne rien faire. Mon endroit spécial en ce moment est le Pacifique Nord, Tacoma et Portland, j’y retourne à la fin de l’année pour un road trip et surfer parmi les pins géants, les aigles, et une basse température ! Mon cœur se trouve dans ce coin du monde, j’en suis 100% convaincu.
Quels sont tes plans pour les mois à venir ?
Surfer, dessiner, manger, dormir, encore et encore…
Merci à Alejandro.
Retrouvez Alejandro Gómez sur Facebook, Instagram et sur son site officiel.
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Photos : Alejandro Gómez
– L.K –