Mathieu / Cette collection, c’est aussi un peu notre regard d’enfant sur la nature, sur cette relation humain/animal/végétal. L’âge faisant, on n’a plus cette vision idyllique et innocente qu’on a quand on est enfant.
Valentin / Par exemple, quand je lis des histoires à mes filles, ce sont toujours des humains qui sont amis avec des animaux et tout le reste. Et à un moment donné, on ne sait pas ce qu’il se passe, mais on perd notre notion morale pour être auto-centrés et s’auto-proclamer êtres supérieurs, et sans jamais le retrouver.
Mathieu / D’où justement l’idée qu’on avait de travailler avec des enfants sur cette thématique. Ça prend toute sa cohérence. Ils ont encore ce regard instinctif et innocent qu’on a perdu nous. C’était pour nous la manière de retranscrire le plus justement la beauté de la nature et de la relation humain/animal.