Charles Deroyan – Transmission de pensées
Les transmissions de pensées existent à coup sûr. A Paris, l’ami Charles Deroyan me le démontre amplement avec tous ses projets dont l’esthétisme, le dynamisme et la créativité reflètent à merveille l’univers de OLOW…
Après des années à discuter avec lui de façon virtuelle, j’ai enfin rencontré le bonhomme autour d’une bière lors de l’expo « Planchettes » à Paris. On a pu aborder ses multiples voyages, son très bon webzine Sixand5 avec lequel on a déjà été partenaire, et son tout dernier projet : MAMAMA, une marque de textile bien léchée. Entretien avec un frère d’arme
Salut Charles, comment ça va depuis l’expo « Planchettes » ?
Ca va, la forme. Beaucoup de travail, mais aussi beaucoup de bonnes choses qui se passent, donc ça va plutôt bien.
Pour ceux qui ne te connaissent pas, peux tu te présenter en quelques mots (sauf si j’ai tout dis dans l’intro ah ah)
C’est vrai que l’essentiel est dit! Voyons voir ce que je peux rajouter… Je suis né à Marseille, j’ai passé mon enfance à Bayonne, j’ai fais mes études à coté de Lille et ça fait maintenant 3 ans que je suis installé à Paris, j’ai donc créé en 2011 Sixand5, un magazine d’actu mode et cultures graphiques en général puis en janvier dernier j’ai lancé ma marque MAMAMA dont on vient de lancer la 3ème collection et je fais quelques créas sous le nom d’Aecho. Si tu veux des infos un peu plus exclusives, j’ai arrêté d’avoir de l’acné en seconde, je suis un fumeur passif et j’aime bien les gnocchis.
On va commencer par parler de Sixand5 que j’affectionne beaucoup… Je suis toujours impressionné de la qualité du contenu et de la fréquence des articles…Peux tu m’en dire plus sur ce projet que tu portes depuis plusieurs années ?
Moi aussi la fréquence de mes articles m’impressionne! Si j’avais eu la même assiduité à l’école, mes profs m’auraient laissé plus tranquille… Et pour la qualité, je te remercie! C’est toujours motivant d’avoir des bons retours sur ce qu’on fait, c’est vraiment ça qui me permet justement de continuer à taffer dessus chaque jour. Contrairement à mes autres projets, Sixand5, c’est vraiment mon projet perso, que j’ai fait tout seul de A à Z, donc, même si parfois c’est un peu compliqué parce que je peux pas me reposer sur quelqu’un d’autre quand je part en vacances par exemple, c’est vraiment quelque chose sur lequel j’ai aucun compte à rendre, je peux donner la ligne éditoriale que je veux, choisir mes articles… et c’est vraiment cool.
Comment t’es tombé la dedans au fait ? C’est quoi ton parcours avant de monter le magazine ?
Alors mon parcours n’a pas vraiment de rapport avec ce que je fais aujourd’hui puisque l’année ou j’ai créé Sixand5, j’ai obtenu mon diplôme d’Ingénieur en Technologie des Matériaux Polymères et Composites… En fait à la base, je voulais travailler dans le surf (les planches de surf sont en composites), j’ai d’ailleurs travaillé un peu pour des shapers en France et à Hawaii, mais en quittant le Pays Basque j’ai un peu dérivé..
Y’a quelques temps déjà quand tu étais en Asie, tu me parlais d’un projet textile. Est-ce que ce voyage a été un révélateur pour ta marque de textile Mamama ? D’ailleurs tiens pourquoi Mamama ?
A la fin de mes études, j’avais envie de voyager, prendre un peu de temps pour réfléchir avec ce que je voulais faire. J’avais plusieurs idées mais c’était un peu le bordel dans ma tête, je changeais tous les jours d’idée, j’arrivais pas à me fixer sur un projet en particulier. Changer d’atmosphère c’était un bon moyen pour mois de prendre du recul et me permettre de prendre la bonne décision. Je suis donc parti pour une durée indéterminée, et je suis rentré quand j’ai enfin trouvé ce sur quoi j’allais me fixer. En rentrant, j’en ai parlé à Jean et Reynald (mes associés sur MAMAMA) et c’est comme ça que la marque est née.
Pour le nom, on voulait quelque chose qui fasse ressortir l’originalité qu’on cherche a donner à nos vêtements et on cherchait aussi un nom qui puisse se prononcer dans toutes les langues, à l’image de ce qu’on veut faire avec MAMAMA, puisque nous souhaitons proposer des fringues avec des collaborations avec des artistes de vraiment tous les horizons. On a par exemple travaillé avec des français, bien sur mais aussi un thaï, un anglais, une singapourienne, une australienne, un japonais…
Tu es un de nos meilleurs soutien depuis le début. Qu’est ce qui t’as poussé à toujours relayer nos news ?
J’aime beaucoup l’état d’esprit d’Olow, et l’expo Planchettes m’a bien conforté dans cette idée. Contrairement à beaucoup de marques, vous mettez vraiment en avant les artistes avec lesquels vous travaillez, on à l’impression qu’Olow c’est un peu une grande famille et ce coté convivial donne vraiment envie de vous soutenir. Puis après y’a pas de secret, le dernier lookbook c’est surement le plus beau que j’ai vu avec celui de XCVB pour la saison FW13, donc Olow ou pas, j’aurai passé l’info!
Alors l’expo Planchettes, t’as trouvé ça comment ? C’est quoi tes 3 planches préférées ?
Genial! Tout, le concept, le choix des artistes, la scéno.. bravo les gars, j’étais vraiment impressionné! Je vois pas mal d’expo avec des artistes parfois très bons également, mais lorsqu’il y a une vraie créativité au niveau du concept comme pour celle ci c’est vraiment un bol d’air frais dans le milieu artistique!
Mes planches préférées? Jean Jullien, Doberman, Pedro Richardo.
D’autres projets en vue ?
A cours terme on va monter un stand avec MAMAMA pour le Pitchfork Festival dans quelques jours, puis on continue de préparer les collections pour l’année prochaine. On a aussi quelques capsules qui sortiront avant Noël dont une avec un label de musique français qui s’appelle Stellar Kinematics. Sinon je travaille en parallèle sur la création d’un shop en ligne et d’un magazine papier un peu dans la lignée de Sixand5, mais ça c’est pour un peu plus tard.
MAMAMA : Page Facebook | Site Internet
Sixand5 : Page Facebook | Site Internet