RÉCIT
EN PLONGÉE AVEC ALEXANDRE PICARD
RESPONSABLE COMMERCIAL chez OLOW
Quelques années déjà qu’Alexandre a quitté son Sud-Ouest, pour s’engager dans le projet OLOW avec nous à Paris. Aujourd’hui, c’est notre principal bras droit, un capitaine de bateau hors pair. Il s’occupe du développement commercial de la marque dans le monde entier, et grâce à son côté nature, sa franchise, son esprit d’aventure et de challenge, ça nous réussit plutôt bien.
Sur son temps libre, le bonhomme retourne chez lui surfer à gogo et pêcher. Et quand il le peut, il prend aussi son sac à dos histoire de découvrir quelques villages paumés d’Afrique ou d’ Asie…
"Depuis gamin, il y a cette fascination pour les vagues, la pêche, les fonds marins, bref, tout ce qui touche à la mer"
J’ai toujours eu cette attirance pour la pêche, d’abord en famille sur le Bassin d’Arcachon ou on allait taquiner « les Casserons » avec mon grand-père à la fin de chaque été, puis avec les potes aujourd’hui où on part régulièrement au bar ou à la dorade sur la journée.
La pêche au harpon c’est venu plus tard, un peu après le lycée. Le harpon a parfois mauvaise presse, ce que je trouve dommage. C’est sans doute par méconnaissance du grand public pour cette discipline qui, si elle est pratiquée dans le strict respect des règles, représente pour moi le modèle de pêche le plus responsable.
Quand je parle de règles, je veux dire par là se renseigner à l’avance sur les zones de pêche autorisées, les réserves marines, les mailles des poissons (taille minimale autorisée) et les périodes de prélèvement possible.
Lorsque toutes ces conditions sont réunies, la pêche au harpon permet de prélever uniquement le poisson dont on a besoin, on peut sélectionner un seul spécimen, de bonne taille et laisser les autres nager tranquillement en préservant la ressource. Il y a aussi une forme de beauté dans cette approche qui demande de la préparation, une compréhension du milieu dans lequel on plonge et qui permet aussi tout simplement au poisson de s’échapper.
Et c’est justement sur ce dernier point que je pense que l’industrie de la pêche se trompe à l’heure actuelle…
Alexandre Picard
