Groove, Smooth, Clarens…
Rennes, une bulle artistique qui pétille de fraicheur. Rencontre avec Clarens, ou l’accord grave de Juvéniles, artiste aux inspirations diverses de l’afro-cubain, en passant par le rock indépendant, l’indie-rock, aux musiques électroniques. Une voix qui vous berce et ou le mot infini prend tout son sens…
Clarens, personne s’est encore demandé pourquoi ce nom de scène, j’ai beau avoir cherché pas de prénom orthographié de cette manière, où si ce n’est Clarence le nom d’une des rivières du département du Pas-de-Calais, pas très glamour… Allez petit cours d’étymologie Clarens sa vient d’ou?
J’ai choisi Clarens car j’aimais le prénom « Clarence », qui sonne bien afro-américain. J’ai changé la terminaison pour que ce soit reconnaissable, ça a l’air de marcher.
Originaire de Saint Malo, tu as squatté pendant 3 ans les bancs de l’uni’ à Rennes tu faisait quoi exactement ?
J’ai pas mal traîné à l’université en effet, mais pour ne pas faire grand chose au final. C’est pas mon truc. J’ai fait une année de LEA, une année d’Arts Plastiques puis une année d’Anglais, filière dans laquelle j’aurais certainement poursuivi mes études si les Juveniles ne m’avaient pas appelé pour jouer de la basse et des synthés !
À quel moment t’es tu donné à la musique à corps perdu ?
Je me suis lancé là-dedans en 2012, où je suis parti en tournée avec Juveniles pour la sortie de leur premier album. C’était vraiment tout nouveau pour moi, car je faisais de la musique en mode amateur total, et il a fallu que je me mette vite au niveau. On a fait les plus gros festivals de France et pas mal de dates en province ainsi qu’à l’étranger. Tout ceci m’a permis de mûrir des tracks que je compte maintenant sortir avec Clarens.
Avec Thomas et Guillaume t’es plutôt bien entouré, en quoi sont-ils indispensable à Clarens ?
Je sors de deux mois de répétitions avec Thomas et Guillaume pour caler le nouveau set. Ils sont là pour m’aider à me concentrer sur le public et sur le chant, ils jouent les morceaux pour me permettre d’être seul devant et d’interagir avec les gens comme je le souhaite, sans être bloqué derrière un clavier. Ils m’ont bien aidé à mettre le live en place et à accentuer le côté électronique en me filant un coup de main pour trouver des transitions cool entre les morceaux. En outre, ce sont de très bons amis et des personnes réellement dignes de confiance, prêtes à avaler un boulot monstrueux sans rechigner. Ils ont aussi un excellent sens de l’humour, ce qui est nécessaire pour bosser avec moi !
Avec cet hiver qui s’annonce glacial avec quoi vas tu réchauffer nos chaumière en terme de projets que ce soit avec Juvéniles, Partyfine ou encore en solo avec Clarens ?
Pour Juveniles il faudra attendre un peu pour du nouveau. Je vais revenir très bientôt avec un morceau qui succèdera à ‘Trust’ sorti en mai dernier. Le principal évènement de ouf de cette année, c’est que Clarens joue aux Transmusicales, jeudi 21h30 Hall 8. On a tellement hâte d’y être ! On prépare un show sympa, du mois je l’espère.
Je sais que t’aimes pas mal la photo, malgré les journées qui commencent à être de plus en plus chargé, arrives-tu à y consacrer encore un peu de temps ?
A mon grand désespoir j’ai pas trop de temps à consacrer à la photo ces temps-ci, d’autant plus que j’en prends bien plus quand je pars en tournée. Mais j’arrive à publier une ou deux pellicules de temps en temps sur ousseynoucisse.tumblr.com !
Dans une interview donnée à KOSTAR , tu dis te foutre de la mode, ou presque, mais pourtant t’es une friperie ambulante ou vas tu chiner tout ça ? je veux l’adresse ?
Je me fous de la mode dans le sens où je n’achète pas de magazine de mode ou de lifestyle, je suis bien dans mon monde à ce niveau là et je serais bien incapable de m’habiller sans les conseils avisés de ma copine… J’achète mes fringues un peu partout, mais y’a une fripe bien cool à Rennes qui s’appelle Antoine et Colette, pas loin de Blindspot. Si tu ne connais pas, fonce!
Pour finir je vais te donner le mot « musique », fait moi une citation avec..
« Quoiqu’il puisse arriver ce soir, c’est la musique qui sortira vainqueur ! »
– Merci à Ouss – P.L