Tellement seul au monde que pendant trois jours et deux nuits, nous ne croiserons personne ou presque. À l’exception de quelques îliens accoudés au comptoir de La Godaille et légèrement circonspects face à notre présence sur leur caillou. Le plus grand de Bretagne. On ne s’attarde pas. C’est la réunion informelle du tennis club de Belle-île. Et puis, le lendemain, on veut voir Belle-Île se réveiller.
Le spectacle se révèlera étonnant. Ici, au Palais, on ne voit finalement pas simplement une ville sortir du lit. Mais bel et bien tout un territoire, un paysage se mettre en scène. Pour autant ici, rien n’est figé. Et tout est constamment mouvant, changeant : la lumière, l’horizon, le décor, l’atmosphère…