Mon travail pour l’office du tourisme
Je suis parti l’espace d’un week-end, feuille blanche et crayon en main, voir à quoi ressemblait le Finistère en plein mois d’Octobre… Oui, oui vous me direz qu’il n’y a pas beaucoup de changement entre les saisons dans cette foutue contrée pluvieuse. Que la dictature du beurre est toujours là, que les températures sont toujours inférieures à 5 degrés la nuit , et que le short est toujours un vêtement non recommandable là bas… Certes, mais voici ce que j’ai quand même repéré comme différences fondamentales entre Juillet et aujourd’hui.
1. Les plages sont plus désertes qu’à leur habitude
2. Les algues s’amoncellent et remodèlent la plage en massifs montagneux puants
3. Les urinoirs publics ne reçoivent plus leurs habituels millions de litres de pisse sur la gueule.
4. Les chiens sont interdits les jours de pleine lune
5. Les naturistes qui se faisaient bronzer la merguez sont rentrés en naturisterie (oui oui le pays des naturistes)
6. L’eau claire, bleu super chloré des campings a subitement pris une couleur verdâtre. (ou peut-être que des gros dégueulasses ont chiés leurs épinards juste avant de partir)
7. Les couples de retraités s’achètent les mêmes habits
8. Les mouettes ont remplacées les courageux touristes dans l’eau. (eh oui, ça peut paraitre fou mais elles n’ont pas de combi)
9. Les hortensias, seules fleurs pouvant supporter ce climat ingrat, ont définitivement rendus l’âme.
10. Les vélos se suicident (par noyade)
Voila tout ça pour dire qu’on est foutrement bien emmitouflé dans nos blousons *, le vent nous fouettant la gueule et la vue dégagée des enfoirés de touristes comme moi.
* OLOW (une publicité cachée, ça fait jamais de mal)
– Pour déclarer mon amour, je m’y prend toujours mal –