Déjà, il y a eu le Covid, donc l’impossibilité pour nous d’aller sur place. Mais ça n’a pas eu beaucoup d’impact finalement, parce que, comme je le disais, on a une équipe solide, sur laquelle on peut compter, qui connaît très bien le produit depuis 2011. Donc les chaussures ont continué à être produites, la qualité a été assurée.
Mais en plus du Covid, il y a eu la guerre du Tigré dans le nord du pays. Là où ça nous a impacté, c’est qu’à un moment l’usine a été réquisitionnée pour produire des rangers. En dehors de ça, de là où on est implantés, Addis Abeda, on n’a pas été si impactés. La marque vit aussi en fonction de la géopolitique africaine et des problématiques de sourcing. Par exemple, quand on te dit pendant deux mois qu’il n’y a pas de production « parce qu’on produit des rangers pour l’armée ». Quand on te dit « là il n’y a plus de cuir » parce que la tannerie n’arrive pas à importer les matières ou les colorants pour faire tel ou tel cuir. Finalement, tu n’es jamais en vitesse de croisière.