Etude sociologique du touriste (Hors – Saison)
La semaine dernière, pour décompresser un peu de cet été particulièrement surchargé en boulot, on est parti titiller, à quelques heures de chez nous, les vagues de Lacanau. Quelques jours à la cool, sous les rayons du soleil de ce début d’automne ; au milieu des pins, des dunes et…des quelques touristes restants.
Le touriste de fin septembre est unique. Pour les statistiques INSEE, si je devais faire une répartition de la plage, et du camp où nous étions ça se serait sûrement ça : 90% d’allemands, 10% pour le reste du monde (essentiellement hollandais, anglais, belges et français).
C’est bizarre cette sensation de se sentir en terre germanique à deux pas de Bordeaux.
Le touriste allemand du début d’automne, a un beau van, une femme qui vieillit bien, des muscles saillant et des ongles propres. Il est bronzé, dispose de tout le matériel de survie, mange et se couche avant que l’espagnol de base n’ai pris l’apéro et se lève à l’aube pour aller surfer les premières vagues…
Tout ceci n’est bien sûr qu’une sale généralité comme j’aime en faire, car oui je l’avoue, le touriste hors saison, est aussi parfois vieux, se cure le nez en toute impunité devant sa femme, dévalise le rayon bières des supermarchés et fréquente parfois les boites de nuit en buvant des Whisky Coca sur des tubes remixés foireux. Hamdi Ala